ASUBHA BHAVANA
Méditation sur la nature repoussante du corps
1. Aviññâna'subhânibham
saviññâna'subham imam
Kâyam asubhato passam
asubham bhâvaye sati
Repoussant est un cadavre
De même est ce corps vivant
Voyant le corps comme repoussant
on doit méditer ainsi
2. Vanna santhâna gandhehi
âsayo kâsato tathâ
Patikkulâni kâye me
kunapâni dvisolasa
Dans ce corps il y a trente-deux
parties repoussantes
quant à la couleur, la forme, l'odeur,
l'emplacement et la délimitation
3. Patitamhâ'pi kunapâ
jeguccham kâyanissitam
âdhâro hi sucî tassa
kâyo pi kunape thitam
La matière qui sort du corps
est repoussante et immonde
Les parties qui supportent le corps
sont également repoussantes
4. Mîlhe kimiva kayo'yam
asucimhi samutthito
Anto asuci sampunno
punna vaccakuti viya
Tel un ver qui naît des immondices
ce corps s'est formé dans les immondices
De l'intérieur, il est impuretés
semblable â une fosse à purin
5. Asuci sandate niccam
yathâ meda kathâlikâ
Nânâ kimi kulâvâso
pakka candanika viya
Des impuretés en sortent constamment
comme de la graisse d'un pot d'argile
Ce corps est la demeure de multiples sortes
de vers
Il ressemble à un tas d'immondices
6. Gandabhùto rogabhùto
vanabhûto samussayo
Atekiccho'ti jeguccho
pabhinna kunapùpamo'ti
Comme un furoncle, une maladie
ou une plaie incurable
repoussant et défaillant est ce corps
ressemblant à un cadavre
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